Inde-Puri
La plage du pêcheur
C’est à cheval entre 1995 et 1996 que je visite pour la deuxième fois ce pays incroyable. L’Inde est immense, le temps nous est compté. Après une arrivée à New Dehli nous visitons Agra, Khajurâho, Varanassi, Calcutta. Nous décidons, ma compagne et moi, d’explorer l’Orissa (Odisha). Notre point de départ est Puri, ville sainte et fameuse station balnéaire au bord du golfe de Bengale. De Puri, nous louons une « Royal Enfield » et parcourons quelques centaines de kilomètres avant que je tombe malade. C’est un retour au point de départ.
La maudite hépatite m’oblige au repos. Mon teint est jaune. Je suis un canari échoué sur la plage. Quel naufrage !
Dès que mes forces reviennent, que mon teint devient cuivré par l’effet du soleil, j’arpente la plage des pêcheurs de Penthakota. Tous de la même caste et de mêmes familles, ils sont nombreux au rendez-vous du matin quand les longues Teppa (barques) passent les barres de vagues, accostent et débarquent le poisson frais. Les pêches sont abondantes et les femmes ont tôt fait de ramasser les poissons et les faire disparaître à l’intérieur du village.















